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    Forces navales         
     
    Historique

    * 1950- La Marine libanaise a été fondée en 1950 et sa première base a été crée à Beyrouth.
    * 1954- Sous la présidence de Kamil Chamoun, le drapeau libanais fut levé sur un bateau militaire pour la première fois.
    * 1972- Etablissement et stationnement d'une base navale moderne à Jounieh.
    * 1973- Etablissement de l'école navale à Jounieh.
    * 1975-1976- Durant la guerre des deux années, la base navale de Jounieh a résisté au contrôle des milices sur terre, et fut restée solidaire et liée au commandement de l'armée.
    * 1976- Lorsque le président Elias Sarkis a été élu, un groupe de la navale a pris en charge la protection du président. Aucune autre unité de l'armée et prête à assurer cette mission.
    * 1982- Conformément à la loi de la défense, le nom "Force de défense navale" est remplacée par "Forces Navales".
    * 1990- Les milices attaquent les forces de l'armée. La base navale de Jounieh a résisté fortement aux attaques, elle a été complètement détruite par les armes, les roquettes et les chars. La flotte a pu naviguer en sécurité et s'éloigner du port quelques minutes avant la bataille.
    * 1991- Ré-établissement de la base navale de Beyrouth.
    * 1991- Le contrôle fut repris sur la base navale de Jounieh.
    * 1992- Etablissement des stations de côte sur les ports de Tripoli, Saida et Tyr.
    * 1997- Etablissement des nouvelles stations radars pour la surveillance sur le littoral libanais.
    * 1998- Un officier de la navale Amiral Emile Lahoud a été élu président de la république libanaise.     

     

    Formation

    Formation Des Officiers
    Tous les officiers de la Marine doivent avoir un haut niveau d'éducation de connaissances scientifiques et des hautes technologies. Ils sont formés dans les meilleurs académies du monde.
    - Formation de base: Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie.
    - Cours:
        * Etats-Unis : SWOS, ISOAP, SAR, NSC, OJT With the US Coast Guard.
        * France : Cours de spécialisation en : Energie - Detection - Transmission - Missile -        Artillerie - Plongée - Stage embarqué - Etat major - Ecole de Guerre.
        * U.K : Initial staff course, Amphibious course, Maritime drugs enforcement.
        * ITALY : Stato majore, stato majore interforze, academia navale.
        * SYRIA : Advanced Training methods, Naval Battalion Cdr., Naval war        college.
        * LIBAN : Formation des élèves officiers, cours de plongée et de sauvetage, officiers Mariniers et Marins.

    Officiers Mariniers et Marins
    Formés à l'école navale au Liban, et la meilleure sélection est formée dans les pays ci-dessus.       

          

    Missions

    - La protection du littoral et des eaux territoriales contre les agressions probables.
    - Assurer le soutien des forces terrestres déployées sur la côte.
    - Lutter contre le trafic et la contrebande des personnes et des cargaisons.
    - Assurer des missions instantanées de "Search And Rescue".
    - Lutter contre la pollution et protéger l'environnement marin.
    - Soutenir et protéger la flotte des bâtiments de commerce libanaise et des bâtiments de pêche.
    - Assurer la surveillance et le contrôle de la navigation dans les eaux territoriales suivant les instructions, les opérations maritimes coordonnées.
    - Imposer l'autorité de l'état en mer et veiller sur l'application des lois libanaises et internationales.      
     

    Les Menaces

    - L'ennemi Israélien

    - Le trafic de drogue : Beaucoup d'efforts ont été déployés par les forces de l'ordre pour résoudre ce problème et surtout dans le cadre de la culture de drogue dans la Békaa qui a été éradiqué à 95%. Mais quelques activités concernant le sujet continuent à prendre le Liban comme pays de transit vers d'autres pays de la région et du monde. Ces activités sont originaires de Chypre, Turquie, Colombie, Afghanistan et Pakistan.

    - Trafic de l'alcool et des cigarettes.

    - L'immigration illégale : L'immigration illégale qui prend le Liban un point de départ, surtout vers la Grèce, l'Italie, l'Allemagne, surtout les familles iraquiennes kurdes. Ce phénomène est devenu de plus en plus fréquent avec la stabilité politique et économique du pays et le lancement du processus de reconstruction.

    - La pêche illégale : La pêche illégale et la nuisance à l'écosystème marin comme effet de l'utilisation de la dynamite et des poisons dans la pêche.

    - La pollution : Le problème de la pollution marine comme effet du déversement des eaux des égouts directement vers la mer sans purification surtout lorsqu'il n'existe aucune surveillance effective sur les déchets pétroliers et chimiques de la part des usines, des bateaux et des raffineries de pétrole qui sont versés directement à la mer. Ce qui nuit gravement à l'environnement marin et au tourisme.

    - L'importance de la surveillance : L'importance de la surveillance des bateaux commerciaux et leur application des lois marines conformément aux traités internationaux lancés par l'organisation mondiale de la marine (IMO).

    - Les opérations "Search" & "Rescue" : La stabilité économique et politique qui évolue au pays va augmenter le trafic et le mouvement des bateaux et des avions de commerce et de tourisme vers le Liban, ce qui va augmenter la probabilité d'exécuter n'importe quelle opération en faveur d'un avion ou d'un bateau.

    - La securité des ports : Les ports commerciaux sur le littoral libanais sont exposés à des opérations illégales. Il est donc impératif d'augmenter le contrôle sur ces ports.      
     


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    Avions       


            



    En mai 1949, deux avions Percival proctor sont arrivés au Liban, à la base aérienne de Riyyak :



    Pays de fabrication : Grande Bretagne .


    Moteur :Gipsy queen 2


    Equipage : un pilote, un assistant et 3 membres .



    Trois avions britanniques, Prentice, sont arrivés le 20 juillet de la même année .       



         


     



         


    Le gouvernement italien a offert au Liban un avion Macchi, le 1er Septembre 1949 .


            



               



         


    le 20 Septembre 1949, la première escadrille d’avions fut fondée, avec l’arrivée de 4 avions Savoya Markiti . Le 21 Septembre, le premier défilé aérien militaire a eu lieu, à la base aérienne de Riyyak .


            



                



         


    Le 11 Avril 1951, les forces aériennes furent équipées par un avion Britannique, Dove, un avion de transmission et de photographie .


            



            


     



            



    Le 26 de janvier 1952 6 avions North America – NA – 26 – Harverd sont arrivés au Liban . Le 24 septembre 1957, 6 avions, du même type sont arrivés au Liban, offerts par l’Iraq .



     Genre : l’entraînement avancé avec la possibilité d’armement .


     Moteur : Pratt and Witney .


     Equipage : pilote entraîneur et un élève .    


     



         


    En 1953, la base aérienne s’est formée à l’aéroport international de Beyrouth, dont le nom fut la base secondaire de Khaldé, et ce suite à l’arrivée des avions Vampire britanniques .       




               



         


    En 1954, les forces aérienne ont reçu des avions d’entraînement Chipmank .        



     


               



         


    En 1958, les forces aériennes furent équipées par deux escadrilles Hawker Hunter britanniques .       




               



         


         


     


     En 1961, et 1969, les forces aériennes ont reçu des hélicoptères Français


    Alouette II et Alouette III .    


     



         


     


         En 1965, les forces aériennes ont reçu des avions français "Fouga Magister", qui sont pour l’entraînement et peuvent être équipés en armes .       



               



         


    En 1968, les forces aériennes ont reçu des avions modernes Français, Mirage, qui sont des avions de combat, avec une rapidité qui dépasse le son (Mach 2,2).


           



                



         


    En 1973, les forces aériennes furent équipées par des hélicoptères italiens modernes Augusta Bel 212, 2 moteurs et une capacité de 11 passagers .       



               



         


    En 1980, les forces aériennes furent équipées par des avions britanniques pour l’entraînement, Bulldog .       



                



         


    En 1980, les forces aériennes ont reçu des hélicoptères français Puma, qui sont de grands hélicoptères de transport, avec une capacité de 24 passagers .       




               



         


     En 1981, les forces aériennes ont reçu des hélicoptères français Gazelle, les plus efficaces pour chasser les chars .


           



                



         


    En 1995, les forces aériennes ont reçu deux escadrilles d’hélicoptères UH- 1H, qui sont des hélicoptères de transport et peuvent être équipés en armes contre les personnes et les véhicules .


         




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    Armée de l'air    

     

     

     

    Résumé:

     

    - On commence par un résumé, sur ce que les Libanais ont ressenti, en apercevant deux avions sillonnant le ciel du Liban, et atterrissant sur son sol.

     

    - Le premier avion était français venant de la France, à travers la Méditerranée passant d'un pays à l'autre (l'Autriche, Istanbul et lattaqui), puis atterrissant à Beyrouth, le 25 décembre 1913, son pilote " Federin", était très bien accueilli par les Beyrouthiens, qui sont courus vers l'avion, pour se jouir en touchant ses ailes, sa structure et en posant les questions au pilote.

     

    - Le deuxième était turque, piloté par deux officiers "Fathi" et Sadek" nommé "mouawanat maliat", sillonnait le ciel libanais le 13 février 1914, et à cause d'une panne survenue à son moteur, a fait un atterrissage forcé, près de nahr el kalb, puis atterrissait à shourane à Ras Beyrouth après réparation, ses pilotes ont rendu des visites officielles au gouverneur de Beyrouth, au chef du poste et au président de la municipalité. Le lendemain, il survolait le centre Patriarcal " BKERKI et le palais du moutassaref à Baabda, puis ils ont attendu le beau temps pour voler vers le sud, puis ils ont disparu en traversant la montagne du Tabaraya, où l'avion fut écrasé et les pilotes tués.       

     

           

     

    Le besoin principal de l'Arme de l'Air

     

    Durant la guerre Arabe-israélienne en 1948, les pays combattants : l'Egypte, Syrie, Jordan et Israël, avaient des forces aériennes, qui participaient aux hostilités, l'armée libanaise ne possédait pas une arme pareille, et le général Fouad Chehab commandant en chef de l'Armée, a observé cette déficience durant les batailles au sud, et a décidé de combler cette lacune.

     

           

     

           

     

    La sélection d'un commandant

     

    - Le 13 mai 1949, le général chehab commandant en chef de l'Armée, a convoqué le Lt.Colonel Emile Boustany, le sous-chef de l'état major et le directeur de l'administration, et lui a chargé de construire et organiser une force Aérienne, cela doit être créé du rien.

     

    - Pourquoi choisir le lt. Colonel Boustany ? En 1933-1934, le lt.colonel Boustany était instructeur, et professeur de la première année dans l'école militaire, puis en 1945, cet officier était dans l'état-major français, le chef du bureau de l'état major de l'armée d'Est spécial. Le général Chehab le premier commandant en chef de l'Armée libanaise et son constructeur, lui a chargé d'organiser l'état major fasciste, donc il a organisé et devenu chef du premier bureau, et a organisé et devenu chef du deuxième bureau et était le premier chef d'état major, le premier chef du service de téléphone, pour cela il a été chargé d'organiser l'arme de l'air et était le premier commandant des forces aériennes.

     

    -Le 13 mai 1949, L'arme de l'air était fondée à la base aérienne de Rayak, et le lt.colonel Emile Boustany, était désigné le premier commandant de l'armée de l'air et de la base aérienne de Rayak le 1 juillet 1949.

     

    -Le lt.colonel était désigné commandant de l'aviation, malgré qu'il n’était ni pilote ni technicien, cela parce qu'il n'y avait pas dans toute l'armé un officier pilote ou un technicien aéronautique. Pour cela le commandement était obligé de prendre le meilleur choix, du point de vue l'expérience cela a conduit au Lt.colonel Boustany, qui a organisé précédemment l'état major, l'administration et les services.

     

    Quand il a assumé le commandement de l'armée de l'air, il s'est avéré qu'il était capable de l'organisation, mais comment doit - il s'entendre avec les instructeurs et les élèves sur la technicité de l'aviation, ses expressions, et discuter ses problèmes et ses détails, c'est pourquoi il a présenté au commandant en chef de l'armée, une demande pour lui permettre de participer aux cours opérationnels, techniques et théories de l'aviation. A la suite de cette demande le colonel Toufic Salem, chef d'état major l’a convoqué, et lui disait : Nous ne t'avions pas charger du commandement de l'aviation, pour devenir pilote, car ton âge (40 ans) ne te l'y permet pas, mais seulement pour organiser l'armée et sa direction, jusqu'à avoir un commandant pilote. Cela n'a pas convaincu le Lt.colonel Boustany, qui a insisté sur sa demande, laissant la dernière décision au commandant en chef de l'armée.

     

    Le commandant en chef de l'armée l’a convoqué, et après une discussion, il était convaincu, et une note de service était établie à ce sujet.        

     

           

     

    Le premier aéroport
    - Les avions des alliants atterrissaient au début, au Liban entre Jisr Beyrouth et Dora, puis s'installaient à l'aéroport militaire de Rayak, qui a été fondé par les Allemands durant la première guerre mondiale. Des officiers français ont commencé à entraîner les jeunes libanais sur la mécanique des avions. En 1933 les Français construisaient un aéroport civil à Bir Hassan à Beyrouth, pour servir Liban, et la région voisine au moyen orient, mais cet aéroport était négligé ultérieurement en 1950.

     

    - L'entrée des anglais et des dégaulistes en 1941, avait l'effet principal sur le Liban, car ils fondaient des petits aéroports, à Estable ( au sud de la ville Chtaura utilisé comme école d'aviation en 1956) et à Marjeyoune , Iate Baalbeck ( au Nord-Ouest de Baalback, utilisés pour les exercices de décollage et atterrissage des avions à piston , quand ses pistes étaient détruites, il a été utilisé pour exécuter des tirs Air/sol ). Puis ils fondaient l'aéroport de Kleiate. Tous étaient négligés sauf l'aéroport d' Iate Baalbeck , qui est utilisé jusqu'à présent pour les tirs aériens.

     

    - Au début de l'indépendance, Liban a formé son armée le 1 août 1945, avec la première base aérienne à Rayak, puis l'aéroport de kleiate était élargi, ensuite l'aéroport International de Beyrouth était construit, et inauguré en 1950, et les compagnies aériennes civiles libanaises ont commencé une compétition avec les grandes compagnies internationales par ses avions et ses techniciens.        

     

           

     


    La base aérienne de Rayak ( B.A.R.).

     

    - Les constructions, les hangars et les pistes de la base, étaient dans une très mauvais état, après être désertés plusieurs années par les Français en 1949. Cette base était construite par les Allemands et ses alliés durant la première guerre mondiale. Elle était gardée par des gardiens, qui l'ont volée entièrement.

     

    - Les travaux de reconstruction de la base,ont duré plus que deux mois, cela comprenait les bâtiments de la direction, les hangars, le tour de contrôle, le club, les maisons, la caserne des soldats, les installations sanitaires, électricité, téléphone, les pistes, le chauffage centrale, les ateliers etc.…

     

    - Les officiers de la base nommés étaient : Lt. Ahmad Arab commandant adjoint, Antranike Tatossian officier administratif, Victor Charles chef de la section de service. Le recrutement des spécialistes a commencé par cent personnes, dont la plupart avaient exercé la spécialisation avec les Français, et avaient l'expérience suffisante pour accomplir leur travail. Le premier cours des élèves pilotes comprenait : Lt. Ali Abboud, les sergents Jean Ayoub, Izat Hariri, et les civiles : le pilote civil Hassan Badawi, René Abdallah, Michel Nofal et Emile Soukkar.        

     

           

     

    Comment l'Arme de l'air était formée ?

     

    La note de service No. 68/3S du 10 juin 1949, a spécifié le premier principe de l'organisation, qui comprenait les suivants :

     

    - Les sentinelles, l'école de l'aviation, les pilotes ou les aigles de l'air, l'atelier, le magasin technique, le tour du contrôle. L'activité de la base a commencé le 1 août 1949, le 20 juillet 1949, six avions d'entraînement portant l'emblème libanais, arrivaient à Beyrouth volant de l’Angleterre : 4 printices et 2 proctors, avec une équipe anglaise composée des instructeurs, des techniciens : colonel Cary Lowton chef de l'équipe, Philippe Hamelton et Richard Wallis. Tous sont des retraités des forces royales, et sont des experts dans les affaires militaires, notamment dans les combats aériens, car ils participaient dans la guerre comme pilotes de combat.

     

    - Le 4 août 1949, la commission de réception a reçu les avions de fabrication britannique et ses accessoires, en présence du représentant de la compagnie M. Anis Yassine, qui a invité, les officiers et les techniciens de la base, pour célébrer la naissance de l'aviation militaire libanaise, à un festin sur la rive de Berdaouni.

     

    - Suite à la décision du commandant de l'armée, de former une escadrille de bombardier, quatre avions italiens type Savoy Marcetti étaient réceptionnés le 31 août, après avoir obtenu une autorisation, pour survoler la Grèce, Turquie et Syrie.        

     

           

     

    La première opération militaire aérienne

     

    - Ayant une force aérienne dans l'armée, le général Fouad Chahab, commandant en chef de l'armée, a décidé d'utiliser cette force, pour mettre fin aux troubles, commis par un groupe de rebelle à Hermel à la Békaa. Ce groupe était hors la loi, depuis l'époque des Osmaniens et le mandat français, il se refugiait dans les hauts sommets montagnards, après chaque action contre la loi et chaque crime, car il n'y avait pas des routes menant à dans cette région. C’était un bon refuge pour les fuyards.

     

    - Pour chercher et collecter des informations, un service spécial était formé dans la sûreté intérieure, ayant comme fonction d'investir et collecter les informations, relatives à chaque mouvement hors la loi, ou hostilité, ou contrebande à travers les frontières au Nord et en Est, ou l'entrée, furtivement, des personnes, qui avaient comme but de pousser les peuples, à commettre des actions hors la loi.

     

    - Le Lt. Colonel Boustany était désigné, pour présider ce service, en plus de sa fonction principale, et avait l’autorisation d'utiliser l'aviation, pour exécuter des vols de reconnaissances dans l'espace du capital.

     

    - Le 20 août 1949, une décision fut prise pour exécuter une opération militaire par l'armée de l'aviation, simultanément avec une opération d'encerclement terrestre. Quand les révolutionnaires étaient convaincus, que les avions peuvent les atteindre où qu’ils soient, ils décidèrent de se plier au pouvoir, et commençèrent la négociation à ce sujet. Sur ce, le maréchal " Lioti" a commenté que la démonstration des forces est pour éviter son utilisation. Puis l'armée occupa leur refuge et leurs villages, dès lors ils demeuraient fidèles à leur pays.

     

    - A la suite du succès de cette opération, et son effet sur les hommes des tribus, même sur tout le monde, le commandant en chef de l'armée a décidé, de profiter de l'occasion, et ordonna tous les avions de l'armée de l'air, de survoler à basse altitude, tous les territoires libanais du Sud jusqu'au Nord et de l'Est jusqu'à l'Ouest, ainsi que le palais du président de la république à Beit el Dine, où il passait les vacances de l'été.

     

    - Le 19 septembre 1949, le Général Fouad Chehab commandant en chef de l'armée, rendait visite à la base aérienne de Rayak, pour être au courant des conditions du dit de l’armée, ses constructions et sa progression.

     

    - Le commandant en chef de l'arme s'installait, le 1 septembre 1949, dans sa résidence spéciale à la base, après sa reconstruction d'une manière décente.        

     

           

     

    L'entraînement du commandant de l'armée le Lt.colonel Boustany sur le pilotage :

     

    - Durant un mois d'entraînement de pilotage, sous le patronage de l'instructeur anglais " Wallis", le Lt.colonel Boustany a piloté solo pour la première fois, l'avion Prentice N. 105 L, le 16 novembre 1949, après avoir accompli 20 heures d'entraînement, accompagné par l'instructeur. Quand il est devenu seul dans l'avion, il se demandait : n’était- il pas mieux d'être accompagné par l'instructeur ? Puis il dépassait ce sentiment.

     

    - Le 17 décembre 1949, le général britannique "Hayes", commandant en chef des forces britanniques au moyen orient, rendait visite à la B.A.R et prenait un repas au club des officiers à la base, avec les officiers et l'équipe britannique ainsi que les officiers libanais, il était très content de cette visite.        

     

           

     


    Pourquoi cette passion envers la base aérienne de Rayak (B.A.R) ?

     

    - Durant l'époque des français, la B.A.R était parmi les meilleurs, et était enviée par les autres casernes. Non pas au Liban , mais encore en Syrie et tout le proche orient, car elle contenait des constructions de prospérité, des objets de luxe, des jardins, chauffage centrale, et des jolis bâtiments, qui ne se trouvaient pas ailleurs.

     

    - Quand cette base était reconstruite par l'armée libanaise, elle est redevenue mieux que d'avant. Son site au milieu des plaines vertes du Békaa, était joli, où il n'existe pas des hauts immeubles. Son seul défaut était l'existence des chaînes de montagnes, qui l'entourent de l'Est et l'Ouest, et qui consistent un embarras pour les avions à réaction.

     

    - La base demeurait le point de mire des civiles et des militaires, pour cela le marquise de Freij l'a visitée, accompagné de son épouse la marquise, présidente de la croix rouge au Liban, le 26 septembre 1949, ainsi que plusieurs délégations et élèves pour voir les anciens et nouveaux avions, et pour rencontrer les pilotes libanais.        

     

           

     

    L'admiration des pilotes étrangers de la base et de l'armée de l'air libanaise.

     

    - Avant la fondation de l'armée de l'air libanaise, le commandant en chef de l'armée avait envoyé à l'école de l'aviation en Syrie,installée dans l'aéroport de " Neirab" Halab, quatre militaires libanais : le s/lt Ali Abboud, Joseph Ltaif, Emile Soukkar, et Jean Ayoub, où ils rencontraient deux instructeurs allemands, qui étaient les premiers à piloter des avions à réaction " Messerschmidt " durant la guerre 1939-1945, et qui ont participé aux hostilités sur le front russe . Quand la guerre fut terminée et après la défaite de l'armée allemande, et le court de justice à Nuremberg, des millions d’officiers et de soldats allemands, y compris ces deux pilotes, étaient au chômage. Ce qui obligeait les pilotes retraités, à quitter leurs pays vers autres, pour y travailler.

     

    - Les capitaines pilotes Alwin Hayer, et Fritz Stehle, sont venus en Syrie pour travailler, comme instructeur dans l'Ecole de l'air à "Neirib", et commençaient à enseigner les élèves syriens ainsi que les libanais, puis à la demande de ces pilotes, et suite à l'approbation du commandant de l'armée de l'air libanaise, le commandement de l'armée libanaise a décidé de les recruter, comme instructeur dans l'armée de l'air. Le commandant de l'armée de l'air était très satisfait d'avoir ces instructeurs

     

    - Cette initiative était très favorisée, car l'armée de l'air obtenait un groupe des pilotes étrangers, qui a participé à la deuxième guerre mondiale, dont quatre du Royal force, quatre italiens et deux du Luftwafee. Ces officiers jouissaient du logement, du comfort, du transport, de voyage et de l'approvisionnement de la coopérative militaire. La plupart des officiers furent accompagnés de leurs familles. Chaque année, ils renouvelaient leurs contrats.        

     

           

     

    La participation de l'armée de l'air à la fête de l'indépendance.

     

    - Pour la première fois, les avions de l'armée de l'air, ont participé au défilé, à l'occasion de la fête de l'indépendance le 22 novembre 1949. Ce qui a étonné l'audience, c'était de remarquer que les nouveaux pilotes libanais étaient capables de piloter dans une formation, après trois mois seulement de leurs entraînements. Pour cela, ils ont reçu les félicitations du président de la république, du commandant en chef de l'armée et du commandant de l’armée de l’air.        

     

           

     

    La visite du commandant de l'armée en Bretagne.

     

    - Après la première étape de l'entraînement, et dans le but de réaliser des avions et des matériels, le commandement de l'armée avait des contactes avec les Etats Unis, pour procurer des avions de combat type Harvard. Ce type d'avion se trouvait stocké en Bretagne. Pour cela les négociations ont commencé avec l'ambassadeur d'Amérique à Londres, puis avec la société " De Havilland", et un contrat était agréé, pour fournir un avion bi-moteur type "Dove", qui s'utilise pour l'entraînement sur la navigation aérienne. Le commandant de l'armée de l’air était invité à un festin, donné par l'ambassadeur libanais, à l'occasion du passage à Londres de M. Philippe Takla, ministre des affaires étrangères libanais, et en présence du ministre des affaires étrangères britannique M. Ernest Bevin.        

     

            

     

    L'inauguration de l'aéroport international de Beyrouth

     

    - Le premier juillet 1950, durant l'inauguration du nouvel aéroport à Khaldé, le président de la république, a demandé au commandant en chef de l'armée, la participation de l'armée de l'air dans le défilé, cela était accompli par des pilotes libanais.        

     

           

     

    La visite de l'école de l'air française "Salon" à la B.A.R.

     

    Chaque année, l'école de Salon faisait une croisière aérienne autour du monde, à bord de deux grandes avions de transport. Vu que ces croisières étaient officielles, et durant la visite au moyen orient, le colonel Leroy commandant l'école, avait rendu visite au palais présidentiel, le 23 juillet 1950. Puis le lt.colonel Boustany commandant de l'armée de l'air, lui a rendu visite, accompagné d’une délégation des officiers, et des élèves, où il les accueillait, et l'invitait à un cocktail à l'hôtel Tannios à Aley. Le 24 juillet, tous les officiers et les élèves de l'école Salon, passaient la journée à la B.A.R, et la quittaient le lendemain.       

     

           

     

    La deuxième participation de l'armée de l'air à la fête de l'indépendance

     

    - Le 22 novembre 1950,Tous les avions de l'armée de l'air, ainsi que l'école de l'aviation, ont participé au défilé de la fête de l'indépendance.        

     

            

     

    Un accident tragique d'un avion civil appartenant à la M.E.A.

     

    - Le 25juillet 1950, un accident tragique est survenu à un avion Dakota, appartenant à la M.E.A. durant son vol du Jérusalem vers Beyrouth, car un avion militaire israélien a ouvert le feu vers l'avion civil, près de la frontière libano-israélienne, et l'officier de radio Antoine Wazir était touché et décédé sur son fauteuil dans la poste de pilotage. La media israélien prétendait, que l'avion était dans l'espace israélien. Personne ne peut affirmer ou nier cette prétention, sauf le capitaine de l'avion libanais, et celui-ci l'a nié.        

     

           

     

    La réception de l'avion " Dove ".

     

    - Le 5 mars 1950, l'avion bi moteur Dove était réceptionné, cet avion est spécialisé pour l'entraînement de la navigation, ainsi que le transport et la photographie aérienne.        

     

            

     

    La lutte contre les insectes dans la Békaa par l'aviation.

     

    - L'organisation mondiale de la santé, a construit dans la Békaa, un centre pour lutter contre les insectes. L'utilisation des petits avions, était la seule solution pour la lutte contre les insectes. Pour cela, le directeur de la dite organisation, M. Feldmann, a demandé l'assistance de l'aviation militaire, pour accomplir cette mission.

     

    - La demande était transmise au commandant de l'armée de l'air, qui l'étudiait et trouvait que le travail peut être accompli par les avions Macchi, après l'application d'une petite modification, le fait était accompli, et a donné une satisfaction, notamment dans la plaine de Ammik.        

     

           

     


    L'entraînement des infirmières aériennes de la croix rouge

     

    - Le 5 janvier 1951, l'organisation de la croix rouge, envoyait huit de ses infirmières, pour s'instruire au sein des avions sur l'assistance et le soin aérien, présidées par demoiselle Eva Helou. L'entraînement a duré une semaine au bord de l'avion Dove.        

     

            

     

    La visite de l'ambassadeur italien à la B.A.R, et une mission vers Syrie et Italie

     

    - Le 18 avril 1951, l'ambassadeur d'Italie a rendu visite à La B.A.R. pour être au courant des affaires du groupe italien. D'autre part, le commandant de l'arme, a fait une tournée à bord du " Dove" accompagné par un instructeur allemand, et un pilote italien vers kamishli en Syrie, où il rencontrait par hasard, des parents à lui, c'était en novembre 1951.

     

    - Le 9 janvier 1951, Le commandant en chef de l'armée, a chargé le Lt. Colonel Boustany commandant l'armée de l'air, d'une mission en Italie, pour faire des recherches sur l'approvisionnement et la réalisation des pièces de rechanges pour les avions bombardiers " Savoia Marchatti", il était accompagné par des spécialistes italiens. Il demandait l'assistance des responsables du ministère de l'air italien, afin de réaliser ces matériels, par l'intermédiaire de l'autorité militaire italienne, qui lui a promis de fournir les matériels des marchés, car les fabriquants avaient arrêté la production de ces matériels, ce qui a forcé le commandant de l'armée de l’air, de prolonger la période de la mission jusqu'au 19 janvier, pour pouvoir accomplir cette mission, par la réception et l'expédition des matériels.        

     

           

     

    La visite du M. le ministre de la défense à la B.A.R.

     

    - Le 25 janvier 1952, M. Rachid Baydoun, ministre de la défense, a rendu visite à la B.A.R. Après avoir mis au courant des services de la base, il a fait une tournée aérienne à bord de l'avion Dove, qui sillonnait le ciel de la Békaa, notamment ses fermes à Janta.        

     

           

     

    L'arrivée des avions Harvard au port du Beyrouth par voie maritime.

     

    - Le 26 janvier 1952, le commandant de l'armée de l’air réceptionnait, au port de Beyrouth arrivant de la Bretagne, par voie maritime, six avions Harvard, d'une fabrication américaine, ce type d'avion est utilisé pour l'entraînement, et est plus rapide que les avions précédents.        

     

            

     

    La fête annuelle de l'aviation

     

    - A l'occasion de la troisième fête annuelle de l'aviation, le 1 juin 1952, un défilé aérien magnifique, a eu lieu à Rayak, en présence de M. Georges Haymari représentant le président de la république , le Général Chehab commandant en chef l'armée et son épouse, le brigadier général Nour El Din El Rifai, administrateur de la Bekaa, Cheikh Mounir Taki El Din directeur du ministère de la défense , M. Yossef Hraoui député de la Békaa, le colonel Toufic Salem chef de l'état major , colonel Ibrahim Sammarani directeur des services, le capitaine médecin youssef Hakim, médecin de la région, et tous les attachés militaires arabes et étrangers, les parents des élèves pilotes, les instructeurs , les spécialistes étrangers de la base et leurs familles, la famille du commandant de l'armée de l'air, les familles des sous-officiers , les spécialistes libanais civils. Le défilé était parfait.        

     

           

     

    Les examens et la première promotion des élèves pilotes de la première session.

     

    Les examens de la première session, ont eu lieu le 1 juillet 1952. Une commission était formée, composée des officiers britanniques de la "Forces Royales ", qui sont venus spécialement du Chypre, pour faire les examens d'application et opérationnelles, les spécialistes d'entre eux, s'intéressaient aux examens techniques et théoriques. Les élèves étaient :

     

    - l'élève pilote Hassan Badaoui, (ancien pilote assistant à la M.E.A.)

     

    - l'élève pilote René (civil qui s'intéressait à l'aviation).

     

    - L'élève pilote Michel Naoufal (civil qui s'intéressait à l'aviation).

     

    - L'élève pilote Izzat Hariri (sergent dans l'armée).

     

    - L'élève pilote Jean Ayoub (sergent dans l'armée).

     

    Tous furent promus, et devaient pratiquer le combat aérien.        

     

           

     

    Le premier accident aérien tragique dans l'armée de l'air.

     

    - Le 16 juillet 1952, l'armée de l'air a accablé le premier accident, par l'écrasement d'un avion, Piloté par le sergent pilote Jean Ayoub, accompagné par le soldat Georges Kouzhaya, ces deux décédaient et l'avion s'écrasait totalement. L'investigation a révélé, que la cause était l'insouciance du Jeune pilote, qui a survolé son village Jezzine, en faisant des acrobaties, en haut du domicile de sa fiancée.        

     

            

     

    L'avancement des jeunes envers l'aviation

     

    - Le 9 septembre 1952, le commandant de l'armée a reçu une lettre, de Mme Hamadé, la sœur du M. Mouhammad Hamadé, le secrétaire générale du ministre des affaires étrangères, suppliant l'acceptation de son second fils Samir, pour être élève pilote, comme son frère aîné Nazih, qui était accepté l'année précédente.        

     

            

     

    Le défilé de l'armée à l'occasion de la fête de l'indépendance

     

    - Le 22 novembre 1952, toutes les escadrilles de l'armée de l'air, ont participé au défilé annuel, à l'occasion de la fête de l'indépendance.        

     

           

     

    La promotion du commandant de l'armée de l'air

     

    - Le 1 juillet 1952, le commandant de l'armée de l'air, fut promu au grade colonel.        

     

            

     

    Le deuxième accident aérien tragique dans l'armée de l'air

     

    - Quand le commandant de l'armée de l'air était, en retour au Liban de Rome, il rencontrait l'ambassadeur du Liban en Italie, qui lui avisait qu'un avion a réaction Vampire, piloté par le Sous-lieutenant libanais Georges Rahal, s'est écrasé, le 12 juillet 1952, durant son vol d'entraînement sur le combat aérien en Angleterre, et le pilote décédait. A noter, qu'à ce moment là,le Liban ne possédait pas ce type d'avion.        

     

            

     


    La réception des avions à réaction " Vampire"

     

    - Les six premiers avions fournis par la société De Havilland, sont reçus le 27 août 1953, par le commandant de l'armée de l'air, en présence du représentant de la société et quelques journalistes. Ce nouveau type faisait élever le niveau de l'aviation libanaise, pour devenir semblable au niveau mondial moderne, dans les états du tiers monde. Ce type a formé la première escadrille des bombardiers au Liban.        

     

           

     

    Une cérémonie officielle à la base à l'occasion de la promotion des pilotes de la deuxième session

     

    La promotion des pilotes de la deuxième session, a eu lieu le 27novembre 1953, les pilotes sont:

     

    - Joseph Kortbaoui - Georges Gharib- Fouad Houssami- Fouad Harb et Georges Aoudé.

     

    - M. Kamil Chamoun, le président de la république a assisté à cette cérémonie personnellement, pour encourager l'adhésion des jeunes à l'aviation. Ainsi que M. Adel Osairan , le président du cabinet, M. Abdallah el Yafi, le Premier ministre, en plus, les ministres Pierre Eddé, Bachir El Aouar , Nizih El Bisri, le chef du police M. Salah El Lababidi, M. Fouad Chader, directeur de l'Aviation civil, et quelques grands fonctionnaires et le général Fouad Chehab commandant en chef de l'armée, le colonel Toufic Salem chef de l'état major, Le colonel Adel Chehab commandant de la région de la Békaa , ainsi que quelques officiers, les instructeurs, les spécialistes, les officiers, les sous officiers de la base et leurs familles ainsi que quelques citoyens civiles .l’audience a assisté à des vols acrobates, un petit avion Machhi s'atterrissait, et une petite fille de 15 ans , est descendue, pour présenter un paquet de fleur, au président de la république, l'audience a beaucoup applaudis. La fille était la fille du commandant de l'armée de l'air.        

     

           

     

    Le changement du local du commandement de l'armée de l'air

     

    - Après quatre ans et demi de sa localisation à Rayak, le commandant en chef de l'armée a décidé de le transférer à Beyrouth, à partir du premier janvier 1954, et maintenir le commandement de la base à Rayak, en plus de sa fonction, le commandant était désigné pour être directeur des travaux de génie. Le lt. Colonel Wajih Karam, commandant adjoint de l'armée de l'air, était désigné commandant de la nouvelle base.        

     

           

     

    Les recherches pour trouver un terrain convenable pour construire une seconde base aérienne

     

    - Vu l'augmentation des activités de l'aviation militaire, et le nombre des avions, le colonel Sinclair chef de l'équipe britannique, a suggéré, de trouver un terrain sur la côte libanaise, pour construire une autre base aérienne, car la Békaa n'est pas convenable, pour le vol de nuit des avions à réaction.

     

    - Le 1 février 1954, le commandant de l'armée de l'air, faisait une tournée, accompagné par colonel Sinclair, tout au long de la côte libanaise, sans trouver le terrain requis. Enfin, la solution était de créer une base militaire secondaire, au sein de l'aéroport de Khaldé, qui était inauguré le 23 avril.        

     

            

     

    L'atterrissage forcé d'une Savoy Marchetti en Turquie

     

    - Les bombardiers devaient subir une révision générale, et suite à la recommandation du M. Ventriglia, l'ingénieur italien qui a inspecté les avions, une décision était prise pour les expédier en Italie, volant l'un après l'autre.

     

    - Le premier décollait, le 24 décembre 1954, piloté par les Italiens Rivalta, Leoni, et les Libanais l'adjudant chef Elias Saadé et le technicien radio Nassif Riachi. Lors de son survol l'Anadole en Turquie, l'avion était obligé de faire un atterrissage forcé, à cause d'une panne technique, le commandement de l'armée de l'air, informé par télex, contactait l'attaché militaire turquin, qui, à son tour faisait le nécessaire auprès de l'autorité de son pays, qui a offert l'assistance à l'équipage de l'avion , et facilitait le décollage de l'avion, une lettre de remerciement était expédiée aux autorités turques.        

     

           

     

    La visite du commandant des forces aériennes américaines à Beyrouth et Rayak.

     

    - Le 28 novembre 1954, le général américain Clandburg , commandant les forces ariennes, s'est rendu à la B.A.R.        

     

            

     

    La fondation d'un nouveau bataillon pour la défense aérienne.

     

    - Le 1 janvier 1955, une décision était prise, pour la fondation d'un nouveau bataillon pour la défense aérienne, et l'installer dans la caserne de l'Ouzaii près de l'aéroport international de Beyrouth.        

     

            

     


    Un avion militaire britannique tombe dans la mer libanaise

     

    - Pendant son séjour au Liban, la flotte marine britannique, qui s'installait en Chypre, était en train de faire une manœuvre air-mer, un avion tombait avec son équipage dans la mer, à cause d'une panne technique. A la suite, la frégate britannique commençait à chercher l'avion perdu, et l'amiral Watson, commandant de la flotte, demandait l'assistance de l'aviation libanaise dans cette recherche, rien n'était trouvé sauf un canot en caoutchouc vide.        

     

           

     

    L'exposition d'un avion d'entraînement britannique

     

    - Le 6 juin 1955, un avion d'entraînement britannique était exposé à la B.A.R, où fut essayé par quelques pilotes de l'armée de l'air.        

     

            

     

    Les troubles de nouveau à Hermel

     

    - Le 3 juillet 1955, un accrochage a eu lieu à Hermel, entre les révoltés et les gendarmes, à la suite, le commandement de la gendarmerie, demandait l'assistance de l'armée de l'air, car les révoltés prenaient des abris dans les hauts montagnes, cette région était raboteuse et sans routes. Le commandant de l'armée de l'air, (qui était commandant de la région par intérim), donnait l'ordre à une compagnie d'infanterie, d'entourer les révoltés, et les menaçait de les bombarder par avion, ce qui leur obliger d'abdiquer. Le commandant de l'armée de l'air, a découvert que cette région est très dépourvue des routes montagnardes, et quand il est devenu commandant de la région du nord, il a eu l'approbation du commandement de l'armée, pour construire des routes montagnardes, il a poursuivi l'exécution personnellement.        

     

           

     

    Une cérémonie officielle et la fête de l'aviation, à l'occasion de l'année touristique

     

    - La haute autorité au Liban, a décidé de considérer l'année 1955, une année de tourisme, le président de la république, émotionné par les précédentes fêtes de l'aviation et ses effets sur le publique, demandait la participation de l'aviation dans cette cérémonie, le commandant en chef de l'armée, voulant profiter de l'occasion, pour démontrer le niveau et le succès de l'aviation, acquis dans quelques années.

     

    - Le commandant de l'armée de l'air, a assisté à une réunion, avec les instructeurs, les techniciens, les consultants, les experts et les pilotes de l'aviation, durant laquelle, ils discutaient les détails de cette affaire, tous les présents, ont apprécié l’idée, et promis, de prendre les mesures techniques et opérationnelles actives, pour le succès de cette cérémonie, et pour gagner l'admiration des audiences, des étrangers, des attaché militaires, des experts aériens. Après avoir eu l'approbation du commandement de l'armée sur ces procédures, les exercices commençaient. Cette cérémonie a eu lieu à l'aéroport international de Beyrouth.

     

    - La place de l'aéroport est devenue un très grand stand, qui peut avoir place à des milliers d'audiences. Le stand officiel s'installait devant le publique. Presque Tout le Liban assistait, sous les auspices du président de la république.

     

    - Les vues étaient superbes. La distinction était, d'assister à un bombardement réel à 500 mètres environ du stand, ce qui a acquis l'admiration des audiences, même les experts étrangers des attachés militaires, et anciens pilotes de guerre. Les vues des combats aériens, l'acrobate, le vol vertical des avions à réaction, accompli par le pilote Miche Naoufal et ses collègues.

     

    - Cette cérémonie a gagné les félicitations, du président de la république, du Premier ministre, des ministres, des députés, du commandant en chef de l'armée, des hauts fonctionnaires, des ambassadeurs, des attachés militaires étrangers, des directeurs, des compagnies ariennes, des officiers et beaucoup des civils. Cela était satisfaisant, pour les efforts des instructeurs, des techniciens, qui ont entraîné les jeunes pilotes durent une petite période.

     

    Le lendemain, à la suite de ce succès, le commandant en chef de l'armée convoquait le commandant de l'arme de l'air, le félicitait de nouveau, et lui demandait de présenter des informations sur les nouveaux avions du combat, convenables pour être fournis à l'arme de l'air. Après les études, l'avion combattant à réaction, "Hawker Hunter" était choisi.        

     

           

     

    Le remplacement du colonel Sinclair, commandant du bataillon britannique

     

    - Le 30 novembre 1955, le colonel Blackmore, est arrivé à Rayak, pour remplacer le colonel Sinclair, sur le commandement du bataillon britannique. Il s'est présenté au commandant en chef de l'armée et au commandant de l'arme de l'air, le 31 novembre, et devenu responsable à partir du 1 décembre 1955.        

     

            

     

    L'amitié stable et permanente entre les personnels de l'aviation dans le monde entier

     

    - Le colonel Boustany, a accueilli le 24 novembre 1955, le pilote français Louis Lanata, un de plus ancien pilote au monde, qui a inauguré en 1930 la ligne maritime entre Marseille et Beyrouth, à bord de l'avion maritime Hydramain, qui lui a supplié d'intervenir auprès du colonel Toufic Salem, chef de l'état major, pour obtenir un document très important pour lui. Ce document lui a été accordé à la suite de cette intervention.

     

    - Valdez, un pilote colombien, qui a perdu sa jambe gauche, durant une guerre des contrebandes dans son pays, voulait faire un tour de tourisme, pour faire la connaissance des pilotes libanais, et autres pays. Il est venu à la B.A.R, accompagné par son épouse, et présentait ses félicitations à ses collègues, pour la fondation de l'arme de l'air.        

     

           

     


    Un voyage officiel à Bagdad (l'Irak) pour négocier des affaires de l'aviation

     

    - Le 24 mai 1955, le colonel Boustany, s'est rendu à Bagdad, pour faire des négociations avec les autorités de l'aviation irakienne, sur des affaires de l'aviation et d'entraînement, accompagné d'une délégation des officiers pilotes, et techniciens, composée du : S.Lt. Georges Gharib, Lt. Amine Nasser El Din . Des réunions, et communications, et réceptions ont eu lieu, en présence de sa majesté le Roi Fayssal 2 et les hautes autorités.        

     

           

     


    Une réunion avec le commandant en chef de l'armée

     

    - Le 9 août 1956, une réunion a eu lieu, présidé par le commandant en chef de l'armée, durant laquelle, le problème de l'entraînement sur le tir et la chasse aérienne, était évoqué. A noter que, lors de la visite du commandant de l'arme de l'air en Iraq, en mai 1955, il fut instruis par le commandant des forces irakiennes, sur la méthode adoptée, pour l'entraînement des pilotes sur la chasse aérienne. Ils utilisaient des avions hors service, comme des cibles, en leur faisant remorquer par autres disponibles, et en volant à une altitude suffisante. Le colonel irakien souhaitait au commandant de l'arme de l'air, d'envoyer les pilotes libanais à Habbanieh en Irak pour s'entraîner avec leurs collègues irakiens. Cela était réalisé après l'approbation de commandant en chef de l'armée.

     

    - Le 23 août, le commandant de l'arme de l'air, s'est rendu à Bagdad, pour faire des négociations avec le général Kasem Abbaoui, commandant des forces aériennes irakiennes, sur le commencement de l'entraînement et pour mettre les règles convenables. Ensuite il rencontrait le commandant de l'armée irakienne, qui a accorder son accord total.        

     

           

     


    Le club d'aviation civil libanais (Aero-Club).

     

    - Pendant le mandat, les forces aériennes françaises, ont assisté à la fondation d'un club d'aviation civil à la B.A.R., pour entraîner les jeunes libanais. Le club était présidé par M. Anis Trad, qui était remplacé par son frère Gabriel après sa mort. Ce club n'était pas, seulement pour l'aviation, mais encore pour l'amusement des hauts aristocrates. Il possédait trois avions Luciole. Après le départ des français en 1946, son activité commençait à se réduire. L'émir Riad Arsalane, frère de Majid Arsalane ministre de la défense, prenait soin du club pour une période. L'arme de l'air prenait la responsabilité de la base, et entreprenait son activité. Le club disparaissait à la fin de 1955.

     

    - Le club reprit son activité, le 1 septembre 1956, à la base. Après l'achat de deux avions d'entraînement Cessna de l'arme de l'air, un instructeur était désigné. Le club était la source des jeunes libanais, qui voulaient participer à l'aviation militaire.        

     

           

     

    L'exposition d'un hélicoptère américain

     

    - Le 29 août, M. Richard Abd Nour, agent des compagnies aériennes, a rendu visite au commandant de l'arme de l'air, le priant de faire une exposition, d'un hélicoptère américain Type Bell, récemment arrivé à Beyrouth. Cet appareil était essayé, entre Beyrouth et Tripoli, par le commandant de l'arme de l'air, ses instructeurs et experts étrangers et quelques pilotes.        

     

            

     

    Une réunion avec le président de la république, relative au club de l'aviation civil

     

    - Le président Kamil Chamoun, présidait une réunion, assistée par le colonel Boustany, M. Gabriel Trad président du club de l'aviation. Cette réunion a eu lieu le 8 juin 1957. Le président était convaincu d'offrir un appui au club, car ce dernier, prépare les jeunes à se recruter dans l'aviation militaire.        

     

            

     

    La coopération entre l'arme de l'air et "Syrien Airlines"

     

    - Le 13 mai 1957, Le commandant de l'arme de l'air, recevait un message du général syrien Abd Wahab El Hakim, directeur général de "Syrien Airlines", lui priant d'intervenir auprès d'un commerçant libanais, pour la précipitation de livraison des pièces de rechange, achetées et non pas livrées. Cette intervention était fructifère.        

     

           

     

    Le voyage du commandant de l'arme de l'air à Bagdad

     

    - Suite au désir du roi Fayçal 2, de présenter au Liban six avions d'entraînement Type Harvard, acceptés avec remerciement par le Liban. Le commandant de l'arme de l'air, s'est rendu à Bagdad le 16 mai 1957, pour faire le nécessaire auprès des autorités irakiennes. Les avions offerts étaient inspectés et trouvés dans un bon état, renouvelés à Zéro heure. Le colonel Boustany, invitait le général Abbadi, pour visiter le Liban. Cela a eu lieu le 30 mai 1957.        

     

            

     

    La fondation de l'école de l'aviation à voile à la B.A.R

     

    - Pour encourager les jeunes hommes et femmes sur l'aviation, le commandant de l'arme de l'air proposait au commandement de l'armée, la fondation d'une école pour l'entraînement gratuit sur l'aviation à voile, autant que celui du club était onéreux. Après l'approbation du commandement, l'école était fondée et inaugurée en juin 1957, contemporain avec l'anniversaire de l'arme de l'air. Elle débutait ses activités à la même date. Un nombre remarquable des jeunes hommes et femmes participait, parmi eu était le fils du commandant de l'arme de l'air.        

     

           

     


    Un autre accident d'aviation militaire tragique

     

    - Le 11 juin 1957, un avion militaire, piloté par l'élève pilote Michel Al Ashkar, s'écrasait près de l'aéroport d'Estable, Et le pilote décédait. L'investigation a révélé que la faute était humaine, Le commandant de l'arme de l'air, n'étant pas satisfait de l'investigation, il a refait un vol d'essai le lendemain, accompagné par l'expert britannique, sur un avion pareil à l'avion perdu. Il a répété le même mouvement, qui a causé l'accident. La faute s'est apparue.

     

    - Durant l'entraînement sur l'aviation, il y a des fautes et des péchés. Les risques de pilotage des élèves pilotes sont nombreux. Quand celui ci sillonne solo pour la première fois, cette faute est probable et arrive souvent. Mais le péché c'est quand l'élève pilote serait qualifié, il aurait une " over confidence" qui lui mènera à des désastres. C'est connu dans le monde entier.

     

    - Le 14 mars 1963, M. Emile Merched Boustany, le propriétaire de la compagnie CAT, voulait se rendre à Amman pour assister à une réunion avec deux compagnons, Dr Fakher Toukane et L'ingénieur Marouane Khortabile, à cause d'une robuste tempête au-dessus de la montagne ( à Dahr El Beidar) , la M.E.A. a annulé le vol .Mr. Boustany, qui a été un permanent voyageur, a insisté de continuer son voyage malgré le mauvais temps. Il convoquait son pilote privé britannique, connu par sa prudence, avec son avion privé. Il lui demandait s'il pouvait sillonner vers Amman malgré le temps. le pilote, ne voulant pas apparaître sa peur, il acceptait. Après un quart d'heure de son décollage, l'avion tombait dans la mer.        

     

           

     

    La fête annuelle de l'aviation

     

    - Après l'approbation du commandant en chef de l'armée, le commandant de l'arme de l'air a décidé de célébrer la fête de l'aviation le 20 juin 1957 comme chaque année. Toutes les démarches nécessaires étaient prises. Les pilotes avaient l'expérience suffisante. L'arme de l'air était fourni par trois escadrilles des avion à réaction : Vampire - Hawkar Hunter - Et Fouga Magistère. Le résultat était superbe. Les présents étaient: Le président Kamil Chanoun , le premier ministre, les ministres, les instructeurs, les officiers, les personnalités, les attaché militaires, les directeurs des compagnies aériennes et les familles.        

     

            

     

    La réception des avions irakiens offerts au Liban

     

    - Le 22 août 1957, l'attaché militaire irakien, le colonel Saleh El Sahrani informait le commandant en chef de l'armée, que les avions offerts au Liban sont prêts à décoller. Ce cadeau a été accepté avec remerciement.

     

    - Le 9 septembre 1957, le commadant de l'arme de l'air quittait vers l'Irak avec les pilotes. Ils étaient accueillis par Général Kasem Abbadi, comandant les forces aériennes irakiennes et quelques officiers, ainsi que l'ambassadeur du Liban en Irak M. Kasem El Solh.

     

    - Le 10 septembre, le premier groupe d'avion décollait vers le Liban, suivi par un deuxième le lendemain.

     

    - Le 16 septembre, le ministre de la défense nationale, accompagné par le commandant en chef de l'armée, sont rendu à Khaldé pour voir les avions offerts.        

     

           

     

    Le décès d'un ancien commandant français à la B.A.R

     

    - Le 18 septembre 1957, le dernier commandant français à la B.A.R. le colonel Cesari, quittait la vie. Il était conseiller et très fidèle à l'arme de l'air. Il recommandait sa femme de livrer une hélice, qui la gardait depuis la guerre 1914-1918, comme souvenir à l'arme de l'air. Cette hélice était placée, par une cérémonie, sur le mémorial des martyrs français à la B.A.R. en présence du commandant de l'arme, et ses officiers.        

     

            

     

    La promotion du premier groupe d'aviation à voile

     

    - Le 12 octobre 1957, la promotion du premier cours des élèves de l'aviation à voile a eu lieu, parmi lesquels étaient le colonel Roselet, Samir Boustany le fils du commandant de l'arme, Mlle Naoufal la sœur du Lt. Pilote Michel Naoufal, en présence du commandant de l'arme, qui a livré les certificats.

     

    - A noter que l'aviation à voile, a encore ses risques.        

     

            

     


    La participation de l'aviation à la fête de l'indépendance

     

    - Le Liban a fêté l'indépendance le 22 novembre 1957, par la participation de tous les avions, le défilé était bien organisé, et acquis l'appréciation de tous les citoyens et attaché militaires.        

     

           

     


    La coordination entre l'arme de l'air et les forces aériennes britanniques au moyen orient

     

    - A la suite de sa visite à la B.A.R., le commandant des forces aériennes britanniques au moyen orient, invitait le commandant de l'arme de l'air et ses officiers, pour passer les vacances de Noël en Chypre. Les libanais étaient très bien accueillis par l'inviteur et par M. Michel Farah, l'ambassadeur du Liban en Chypre.

     

    La visite durait une semaine, durant laquelle ils parcourraient toute l'île. Les liens et la coopération entre Kayak et Nicosie s'améliorèrent.        

     

            

     

    La sincérité des pilotes est sure et certaine

     

    - Durant les événements, qui déroulaient au Liban en 1958, les pilotes, qui étaient en train de suivre des cours d'entraînement à Londres, contactaient leur commandant, lui demandant la permission de revenir au Liban, pour participer aux missions militaires, et pour accomplir leur devoir national.        

     

            

     


    Le débarquement de la sixième flotte marine américaine à Beyrouth

     

    - Le matin du 15 juillet 1958, un pilote de l'arme de l'air, qui survolait la côte libanaise en haut de Beyrouth, apercevait une flotte marine complète, en train d'exécuter un débarquement sur cette côte. Il retournait vers sa base et informait son chef.        

     

           

     

    Le transfert du colonel Boustany du commandement de l'arme au commandement de la région du Nord

     

    - Après dix ans de son commandement l'arme de l'air, (du juin 1949 jusqu'au juin 1959), et suite à sa promotion pour devenir Brigadier général, le général Boustany était transféré au commandement de la région du Nord.

     

    - Avant d'exercer sa nouvelle fonction, il était chargé de visiter Londres et Paris, pour résoudre les problèmes suspendus entre l'arme de l'air et les compagnies aériennes.

     

    - Le général Boustany recevait une invitation pour assister à la fête annuelle de l'aviation au Salon, à l'occasion de la promotion des élèves pilotes dont quelques libanais, qui ont accompli un cours d'entraînement : Le s/lt Amine Nasser el Din et le lt. Ingénieur Alfred Hajjar. Cela a eu lieu le 10 juillet 1959.       

     

           

     


    La réception d’une escadrille des avions à réaction " Hawker Hunter"

     

    - En 1959, une escadrille des avions à réaction "Hawker Hunter" était reçue en même temps avec quatre hélicoptères " Alouette II ".

     

    - Vu son développement en matériel et personnel, l'arme de l'air était forcée à développer ses constructions et son organisation. Après la fondation de l'école de l'aviation pour entraîner des pilotes et l'école technique pour entraîner des techniciens à la B.A.R, Cinq avions " Fouga Magister" étaient fournis.

     

    - En outre, des constructions étaient battis à la B.A.B. où les escadrilles Alouette II et Alouette III s'installaient, il était nommé la troisième escadrille.

     

    - L'aéroport de Kleiate (B.A.K), qui s'installait sur la côte du Liban Nord, était livré à l'armée libanaise, qui l'élargissait et le modernisait. Cette base est devenue la meilleure dans la région.

     

    - Un contrat était conclu avec O.F.E.M.A, pour la fourniture des avions Mirage III, et l'entraînement des pilotes et des techniciens en France.

     

    - Au début de 1968, les stagiaires sont revenus au Liban et s'installaient à la B.A.K, où les avions Mirage III étaient arrivés en avril pilotés par des libanais, suivis par le reste en 1969.

     

    - Cette escadrille était très active, en exécutant les différentes missions, couronnée par la haute capacité des pilotes et des techniciens.

     

    - En 1970, des délégations techniques de la Société Dassault, ont rendu visite au Liban, pour être au courant de l'état des avions Mirage, elles étaient très satisfaites.

     

    - En 1973, la cinquième escadrille était fondée à la B.A.B. et équipée par des hélicoptères italiens BELL.

     

    - En 1980-1981, les huitième et neuvième escadrilles comprenant les hélicoptères français Gazelle et Puma, furent fondées.

     

    - En 1989, l'élection du président René Mouawad, a eu lieu dans la B.A.K. Après son décès, cette base était nommée l'aéroport du président René Mouawad, et devenait un aéroport civil, et était utilisé pour les vols intérieurs entre Beyrouth et Kleiate jusqu'à la fin de 1991.

     

    - En 1995, Les Dixième et Onzième escadrilles étaient fondées, comprenant seize hélicoptères UH-1H. Des cours d'entraînement du personnel d'intervention et des commandos étaient donnés, et les hélicoptères ont participé à rependre les insecticides à la Békaa, ainsi que poursuivre les voleurs des voitures et les contrebandes.

     

    - En 2000, les Mirages étaient vendus au Pakistan, et à la fin de la même année, nous avons reçu trois hélicoptères UH-lH.     

     


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  • Moukhabarat : les services secrets arabes ; Stanke :

    -Les services de renseignement jordaniens luttent clandestinement contre les terroristes du Liban. Le 31 mars 1973, une charge d’explosif fit sauter une voiture garee dans le parking d’un grand immeuble d’appartements de Beyrouth. L’enquete revela que l’un de ses habitants, Ziad el-Helou, faisait partie du groupe de 4 hommes de Septembre Noir qui avaient assassine au Caire le Premier ministre jordanien, Wasfi Tal, en novembre 1971. Les explosifs etaient destines a sa voiture mais avaient ete deposes par erreur dans un autre vehicule de meme marque. La Surete Generale ne doutait pas que les auteurs de l’attentat fussent des agents des services de renseignements jordaniens.
    Cet incident fut suivi peu apres, et sans relation apparente, par l’arrestation d’un ressortissant jordanien, Ali Hussein el-Taher, accuse d’avoir transmis a un pays etranger des informations secretes sur les organisations terroristes. Il avait ete implante a dessein par les services de renseignement jordaniens pour s’acquitter de cette tache.

    -Une evolution interessante se produisit dans l’attitude de la Syrie envers le Liban. Dans les premieres semaines de 1976, au plus fort de la guerre civile libanaise, quelque 230 officiers syriens des services de renseignements penetrerent dans le pays, afin d’aider au retablissement de l’ordre. Ils venaient egalement dans le but de reorganiser le Deuxieme Bureau libanais qui, durant des annees, avait ete leur principal rival de par ses tentatives pour faire echouer les operations menees contre les opposants au regime de Damas qui avaient trouve asile au Liban.

    -Au debut de l’annee 1973, 4 anciens officiers du Deuxieme Bureau de Beyrouth avaient obtenu l’asile politique en Syrie. Il semble raisonnable de supposer qu’ils ne se seraient pas enfuis dans ce pays s’ils n’avaient eu la certitude, a partir de contacts anterieurs, d’y trouver un accueil favorable. Il est moins evident de savoir s’ils avaient amorce ces contacts alors qu’ils etaient encore attaches aux services de renseignements militaires ou bien seulement apres qu’ils les eurent quittes.

    -C’est au cours de l’ete 1972 qu’un hold-up echoua a la banque du Credit Foncier de Beyrouth. Les auteurs n’avaient pas ete captures et l’action fut generalement consideree comme un crime normal sans contenu politique. Quelques mois plus tard, en novembre 1972, plusieurs hommes firent un raid sur la filiale a Beyrouth de la Banque de Syrie et du Liban et s’enfuirent avec plus de 30000LL. La encore, il n’y avait pas de raison de croire qu’il s’agissait d’autre chose que du travail d’un gang criminel quelconque, et l’enquete fut tout naturellement confiee aux services de police auxquels la routine veut que l’on fasse appel dans ce genre d’affaires. L’un des suspects, identifie au cours de l’enquete, etait un resident local, Mohammed Zabibi. Il fut pris en filature et finalement arrete a Beyrouth au volant d’une voiture, le 13 janvier 1973. Un uniforme de policier ainsi que de fausses plaques mineralogiques, sur lesquels il ne peut fournir d’explications satisfaisantes, se trouvaient dans le vehicule. Un clerc de la Banque de Syrie et du Liban l’identifia comme l’un des auteurs du hold-up. Au cours de l’interrogatoire qui s’ensuivit, il avoua etre membre d’une organisation secrete realisant des vols pour se procurer l’argent necessaire a l’achat d’armes au profit de la revolution, dont le but etait de liberer le Liban et d’y etablir un regime de gauche. L’uniforme trouve dans sa voiture devait servir de modele a ceux qui seraient portes comme deguisement dans des attaques terroristes a venir.
    A la suite des revelations de Zabibi, d’autres membres de l’organisation furent arretes ; des armes, des munitions et des tracts appelant a la revolution furent saisis. Il apparut que le groupe, qui s’etait d’abord appele la Garde libanaise revolutionnaire, avait change son nom en Marxistes arabes, puis avait finalement choisi de s’appeler Organisation Socialiste Revolutionnaire Libanaise. Celle-ci s’efforcait d’operer selon l’exemple des Tupamaros en Uruguay et du groupe Baader –Meinhof en Allemagne federale. Ainsi, les membres avaient projete d’enlever un industriel libanais et de demander une forte rancon pour sa liberation. Ils avaient egalement envisage de lancer des bombes dans les institutions americaines et dans les ambassades occidentales a Beyrouth et d’assassiner des dirigeants de partis politiques de droite libanais. Ils avaient essaye de rallier des partisans parmi les etudiants : un jeune membre de l’organisation se trouvait avoir en sa possession 13 fausses cartes universitaires qui permettaient aux adherents de passer pour etudiants et de prendre part a leurs manifestations.
    Les services de securite apprehenderent en tout 11 membres des Tupamaros libanais, comme les appelait la presse. Deux d’entre eux s’etant enfuis en Syrie, les autorites de Damas repondirent cette fois a la demande du Liban et extraderent les prevenus. Le chef du groupe, Murshed Ahmed Shebo, un professeur qui travaillait comme clerc dans une banque, parvint a echapper a ses gardiens et prit la fuite, sans doute a l’etranger.

    -La guerre civile qui n’a pas cesse de ravager le Liban depuis 1975 a fait couler toute l’organisation gouvernementale, y compris les services de renseignements et les services de securite, et il deviendra certainement necessaire de les reconstruire. Il est tres revelateur de noter que le Deuxieme Bureau, qui avait ete grandement affaibli au debut du mandat du president Frangie, ait fait l’objet d’une rehabilitation vers la fin de ce meme mandat. Les officiers renvoyes du bureau etaient sur le point d’etre reintegres dans l’armee. Ceux qui arrivent desormais pour aider a la reorganisation du Deuxieme Bureau sont ses rivaux d’hier, les officiers des services de renseignements syriens. Il reste a savoir s’ils vont egalement etre charges, eux, de definir ses nouveaux objectifs et ses methodes d’operation.
    C’est aussi une question qui interesse, a plus d’une grande echelle, le Liban tout entier.


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  • L'Orient-Le Jour; Vendredi 13 octobre 2006:
    13 Octobre 1990; La tristement celebre bataille de Dahr el-Wahch, 16 ans apres:
    Un officier raconte le massacre par les syriens en direct de 12 soldats libanais:
    La date anniversaire du 13 octobre 1990 le plonge dans une profonde tristesse. Plusieurs jours durant, il s'isole et se renferme dans un mutisme total. Il prie surtout, pour ses 32 compagnons, 30 soldats et 2 officiers, tombes au cours de la bataille de Dahr el-Wahch (caza de Aley), tues par l'armee syrienne qui avait investi, en ce funeste jour, les regions chretiennes. Il se rend aussi chaque annee sur les lieux ou ses camarades ont ete assassines de sang-froid par les troupes de Hafez el-Assad, pour leur rendre hommage. Pour la premiere fois, un officier de l'armee libanaise qui a participe a la bataille de Dahr el-Wahch raconte.

    "Je veux dire la verite par loyaute a l'egard de ceux qui sont morts". La verite non seulement sur la bataille elle-meme. Mais surtout sur les crimes commis de sang-froid par l'armee syrienne envers les soldats libanais qui avaient decide de se rendre. Et aussi le miracle qui a fait qu'il a eu la vie sauve. Mais il prefere garder l'anonymat. Car il sert toujours dans l'armee natonale et ne se sent pas a l'abri de vexations ou meme de represailles. Aujourd'hui encore, il attend du general Michel Aoun des explications sur le deroulement de la bataille de Dahr el-Wahch du 13 octobre 1990, sur les renforts qui ne sont jamais venus, sur la panne totale qui a paralyse les lignes telephoniques civiles et militaires et sur le depart premature du general vers l'ambassade de France, alors que les troupes combattaient aprement. Car cette bataille, lui et ses compagnons ne l'auraient jamais menee s'ils avaient su a temps que le general Aoun se trouvait deja a l'ambassade de France et qu'il ne menerait pas le combat. "Fallait-il que mes 32 compagnons trouvent la mort dans cette bataille inutile?" se demande-t-il, evoquant ses compagnons froidement assassines devant ses yeux, alors qu'ils avaient remis leurs armes aux soldats syriens. Sa voix s'etrangle alors. L'emotion l'envahit. Il arrive difficilement a retenir les sanglots qui le gagnent.

    Des renforts jamais arrives:

    Retour donc au 12 octobre 1990 au soir, lorsque la troupe libanaise, postee a Dahr el-Wahch, se prepare a passer une nouvelle nuit de veille. Plusieurs officiers avaient dine ensemble dans un restaurant de Kahale. La nuit etait silencieuse. "C'etait inquietant, se souvient-il. J'avais eu vent que les syriens envisageaient serieusement de passer a l'attaque cette nuit, avec l'aide de la 2e Brigade. Mais un haut grade m'a rassure, me disant qu'il avait obtenu des garanties francaises et americaines. Je restais toutefois persuade que c'etait l'armee libanaise (dirigee par le general Emile Lahoud) qui allait mener l'action et que les choses se passeraient pacifiquement, sans batailles, car nous n'envisagions en aucun cas de tirer sur l'armee libanaise".
    L'officier n'a pas ferme l'oeil de la nuit. Il etait encore debout a 6h15 du matin, le 13 octobre 1990. Il s'est enfin decide a s'etendre, tout habille, pour un petit somme. C'est a 6h50 precises que le poste de commandement et le front de Dahr el-Wahch sont simultanement attaques par 'aviation syrienne. Une vigie confirme a l'officier que les troupes postees sur le front face a eux sont syriennes. "Conformement a notre ordre de mission, nous avons ouvert le feu, meme si les ordres ne sont pas venus directement, raconte-t-il. Mais progressivement, les forces syriennes se sont avancees en direction de l'eglise de Kahale, par la vallee entre Bsous et Kahale. La 8e Brigade (relevant du general Aoun) qui devait nous preter main-forte n'est jamais venue. Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi".
    Les soldats syriens atteignent le poste de commandement vers 13h30. La decision etait difficile a prendre: fallait-il combattre ou se rendre? D'autant que la troupe vient d'apprendre que le general Michel Aoun se trouve a l'ambassade depuis 9h du matin. Et puis l'immeuble du poste de commandement abrite aussi quelques familles d'officiers, des civils dont il faut preserver la vie. Demoralisee, la troupe du poste de commandement decide de se rendre a l'armee syrienne, mais sur le front de Dahr el-Wahch, les combats font encore rage.
    "Le chef de la compagnie syrienne nous demande alors de depecher un soldat au front pour faire cesser les combats. Mon chauffeur etait la seule personne que nous pouvions envoyer. Il n'est jamais arrive, raconte l'officier, la voix brouillee. Les soldats syriens l'ont assassine. Ils lui ont plante une brochette en fer dans le ventre. Son agonie a ete terribe. Ses cris ont retenti dans tout le village".

    Humilies puis froidement assassines:

    L'officier raconte aussi l'altercation avec un officier syrien pris de colere apres avoir appris que 1750 soldats syriens avaient perdu la vie dans l'attaque sur le front de Dahr el-Wahch, et que 22 chars syriens avaient ete detruits. "Il a dirige sa mitraillette en direction des 15 officiers libanais regroupes dans une piece dans l'immeuble du poste de commandement, dit-il encore. Mais un officier libanais debout a ses cotes lui a detourne l'arme. Le coup est parti en l'air".
    A force de palabres, l'officier libanais a fini par convaincre le responsable syrien de l'emmener avec lui a Kahale. Il esperait ainsi prendre des nouvelles des soldats qui se trouvaient sur le front. Mais c'est a l'horreur et a la barbarie qu'il a ete confronte. "J'ai vu 12 des soldats de ma brigade qui avaient ete faits prisonniers par l'armee syrienne. Ils etaient quasiment nus, ne portaient que leurs slips et etaient debout, les mains nouees derriere le dos, les rangers nouees autour du coup, humilies. Ils etaient repartis par groupes de 4. Chaque groupe a ete conduit dans une differente direction", poursuit l'officer. "On m'a emmene avec le premier groupe, a Araya. Devant mes yeux, ils ont ete mis a genoux et froidement executes, l'un apres l'autre", raconte-t-il d'une voix blanche. "On m'a aussitot conduit devant un restaurant ou a ete emmene le second groupe. Le meme scenario s'est reproduit devant mes yeux. On m'a finalement mene aupres du 3e groupe, que l'on a assassine, toujours devant moi, sur le mur de la galerie Khayrallah", lance-t-il avec peine.
    Le tour de l'officier libanais semblait venu. "un soldat syrien, arme a la main, m'a ordonne de me placer face au mur, mais je tenais a le regarder dans les yeux. A 3 reprises, il m'a tire dessus, mais le coup n'est jamais parti. Il a finalement jete son arme, en me disant : "Si Dieu ne veut pas te tuer, moi non plus je ne te tuerais pas".
    "C'est alors qu'un haut grade syrien intervient et m'emmene au ministere de la Defense ou une personnalite qui m'a reconnu m'a sauve la vie en me donnant des habits civils et en m'aidant a m'abriter", indique alors l'officier.
    Ce n'est que le lendemain qu'il connaitra le sort reserve a ses autres compagnons tombes sur le front, dont 18 soldats et 2 officiers, lorsqu'il est retourne sur les lieux du crime pour ramasser les depouilles mortelles des soldats assassines devant ses yeux. "J'ai ramasse des cadavres aux veines des poignets sectionnees et aux yeux creves. Je n'etais capable de reconnaitre aucun des hommes de la troupe, alors que je les connaissais un a un depuis si longtemps. C'etait l'horreur", dit-il, tout en retenant un sanglot.
    30 soldats et 2 officiers libanais ont peri ce jour-la a Dahr el-Wahch, sans compter les disparus dont les corps ont ete jetes dans les tranchees avec ceux de soldats syriens ou ceux qui ont ete faits prisonniers et croupissent peut-etre encore dans les geoles syriennes. Quant aux civils qui etaient loges dans l'immeuble du poste de commandement, dont la famille de l'officier, ils ont eu la vie sauve, apres avoir ete tenus en joue.
    Aujourd'hui, date anniversaire du 13 octobre 1990, l'officier ne cache pas les remords qui le rongent encore apres la mort de ses 32 compagnons. Car son reve d'un Liban libre, independant et souverain ne s'est toujours pas encore entierement et irremediablement realise. "Mais nous sommes sur la bonne voie et je garde confiance, dit-il. Je voudrais tant croire que mes compagnons ne sont pas morts pour rien".
    Anne-Marie el-Hage.


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