• Les palestiniens sont revenus après le départ de l’armée de Damas :

    Yanta vit au rythme du va-et-vient incessant des fedayin en provenance de Syrie :

    L’armée libanaise a renforcé hier ses effectifs dans les parages de Yanta, village libanais du caza de Rachaya jouxtant la frontière syrienne. La troupe entendait ainsi rassurer les habitants de la région qui, depuis plusieurs semaines, exprimaient leurs appréhensions et leurs craintes après la réapparition en force, depuis le retrait syrien, des combattants palestiniens disséminés dans plusieurs camps proches du village. Interrogés par L’Orient –Le Jour, plusieurs de ces habitants, principalement des bergers et des agriculteurs, ont raconté avoir observé ces 2 dernières semaines un va-et-vient incessant d’effectifs et de véhicules. Un camion transportant des armes en provenance de Syrie avait d’ailleurs été intercepté par l’armée libanaise. Depuis, une partie de la population de Yanta et des environs limite ses déplacements, de peur d’être interpellée aux différents barrages qui bloquent l’entrée des positions palestiniennes alentours.


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  • Pour la 3e journée consécutive, les FSI et la police judiciaire, en coordination avec l'armée, ont poursuivi la destruction des cultures illicites de drogue dans la Bekaa. Hier, un champ d'opium de 1500 mètres carrés, situé dans la région de Bahoul au Hermel, a été entièrement rasé, ainsi qu'une surface de 200 mètres carrés à Wadi Rabiha, dans le secteur de Deir el-Ahmar.


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  • Le général Achraf Rifi, un spécialiste de la sociologie du crime, directeur général des FSI :

    Le général Achraf Rifi –qui a été promu hier à ce grade –est né à Tripoli le 1er avril 1954.

    Il a effectué ses études universitaires au Liban et s’est spécialisé dans la sociologie du crime.

    Il parle couramment le français et l’anglais.

    Il a suivi 4 sessions de formation au sein de la police canadienne, à Ottawa (1982), auprès de la gendarmerie française, à Maison-Alfort (1986), en Arabie Saoudite (1987 –protection des personnalités) et en Jordanie (1983 –relations publiques et information).

    Le général Rifi est marié et père de 4 enfants, Ahmed, Karim, Amal et Hana. Il habite le quartier de Mina, à Tripoli.


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  • Dans une démarche inexpliquée, Rustom Ghazalé a inspecté les lieux en soirée :

    Les SR syriens ont achevé leur retrait de Beyrouth, la population en liesse :

    Beyrouth, évacuation totale, jour 1. Depuis hier, la capitale du Liban n’abrite plus de soldats et des membres des SR syriens. Comme annoncé hier, les SR ont achevé hier leur retrait de Beyrouth, en quittant le centre dit du Beau Rivage, du nom de l’hôtel tout proche.

    Des dizaines de membres de ces services, en civil et munis de leurs fusils mitrailleurs, ont été ainsi vus montant dans des autobus libanais privés après avoir détruit les parpaings et les guérites devant les permanences, alors que les officiers des SR syriens sont partis à bord de voitures individuelles. Auparavant dans la matinée, des camions ont chargé les meubles et les effets personnels qui se trouvaient dans les bureaux.

    Aussitôt après le retrait des SR, les journalistes se sont précipités sur les lieux pour découvrir ces bureaux qui ont terrorisé les libanais pendant près de 30 ans. Chambres souterraines de la taille d’une cellule, documents brûlés et murs repeints à la hâte pour effacer les graffitis des gens qui y avaient séjourné. Le spectacle laisse libre cours à l’imagination. Mais très vite, les soldats libanais se sont déployés sur les lieux et ont demandé aux journalistes de sortir, avant de refermer soigneusement les bureaux. Un incident a même éclaté entre les curieux et un groupe armé, désireux de les éloigner ; un officier de l’armée libanaise en charge du secteur a dû user de toute sa diplomatie pour éviter qu’il ne dégénère en rixe.

    La joie des jeunes aounistes :

    Quelques instants plus tard, un groupe de jeunes aounistes sont venus manifester leur joie devant ce symbole déchu de l’influence syrienne au Liban. Drapeaux à l’appui, ils ont crié des slogans en faveur de l’indépendance et de la souveraineté. Ils ont ensuite quitté les lieux devant l’insistance discrète des militaires libanais. C’est pourquoi, il n’y avait aucun comité d’accueil pour l’arrivée impromptue sur les lieux du chef des SR syriens au Liban, le général Rustom Ghazalé, venu, en soirée, inspecter officiellement les lieux. Une visite éclair étonnante, qui permet toutes les interprétations et soulève de nombreuses questions.

    Par ailleurs, les syriens ont achevé leur retrait de Hammana et de Dhour Choueir, dans une atmosphère de liesse populaire, les habitants, privés de leurs maisons pendant des années, n’en croyaient pas leurs yeux. Les membres des FL ont aussitôt brandi leur drapeau tout près d’une ancienne position syrienne, alors que les citoyens offraient des friandises aux passants.


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  • Une soixantaine de véhicules militaires syriens, transportant des hommes de troupe ainsi que des équipements, ont franchi dans la nuit de samedi à dimanche la frontière libanaise à Jdeidet Yabous, qui marque la limite entre la vallée libanaise de la Bekaa et la Syrie.

    Vendredi soir, l’armée syrienne avait évacué la totalité de ses positions dans le Nord du Liban, à l’exception des 6 bureaux connus des services de renseignements, selon une source militaire libanaise.

    Au Mont-Liban, l’armée syrienne avait quasiment terminé son repli vers la plaine de la bekaa. Conviés par le ministère syrien de l’Information à vérifier le retrait militaire syrien du Liban, les journalistes ont vu 36 camions, la plupart bâchés, franchir la frontière au milieu d’une foule en liesse arborant des drapeaux syriens, et scandant des slogans favorables au président syrien Bachar el-Assad et au chef du Hezbollah libanais, Sayyed Hassan Nasrallah, a note l’AFP.

    Précédés par des motards de la police militaire, 8 grands bus pouvant transporter chacun une soixantaine de soldats et un minibus ont également franchi la frontière, de même que 11 jeeps transportant notamment des officiers. 2 transports de troupes blindés de type BTR étaient portés par des camions à remorque.

    Les véhicules composant le convoi, qui progressait péniblement sous la neige, ont mis environ 45 minutes pour franchir le poste de Jdeidet Yabous de 2h à 2h45.


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