• Mercredi 1er janvier 1975:

    Solh et Arafat passent en revue les problèmes de l'heure:

    M. Yasser Arafat, président du comite exécutif de l'OLP, Abou-Zaim et Toufic Sultan (du PSP), et le ministre de l'Economie, M. Abbas Khalaf, ont déjeuné hier à la table du président du Conseil, M. Rachid Solh, à son domicile de Beyrouth.

    La réunion, commencée à 14h, s'est poursuivie jusqu'à 15h30 a porté sur la conjoncture dans la région et les relations libano-palestinienne.

    A l'issue de la réunion, le chef du gouvernement a démenti les rumeurs selon lesquelles le Liban avait reçu des informations faisant état d'une opération israélienne imminente de large envergure. Il a ajouté que les forces armées libanaises restent en état d'alerte, comme elles l'avaient été pour l'Adha et pour Noel. Il a exprimé sa satisfaction pour le fait que l'année s'achève sur la destruction d'un Phantom israélien tombé dans les eaux libanaises. M. Solh a indiqué également que les relations libano-palestinienne étaient excellentes et il a annoncé qu'il avait transmis à M. Arafat les salutations du président Frangié.

    Abou Ammar a déclaré pour sa part qu'il avait répondu à M. Solh en le priant de transmettre ses doubles salutations au président Frangié pour qui, a-t-il dit, "nous avons du respect et de l'amitié". Le président de l'OLP a conclu en rendant également hommage à M. Solh.


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  • 29 avril 1944 : 60 arrestations ont été opérées suite aux incidents de jeudi :

    A la suite des mesures sévères prises par le gouvernement, la situation, après les regrettables incidents de la place du Parlement, est rentrée dans un ordre complet, dès l’après-midi de jeudi. A l’issue de la séance parlementaire, le président du Conseil s’est rendu au Petit Sérail où il a longtemps conféré avec le chef de l’Etat, le ministre de l’Intérieur. Au cours de la nuit, le chef du gouvernement et les membres du cabinet se sont rendus dans les hôpitaux pour visiter les blessés. Hier matin, M. Riad el-Solh et ses collègues sont arrivés de bonne heure au Sérail où ils ont tenu une conférence au cours de laquelle le gouvernement a décidé d’ouvrir une enquête. Le procureur général près la Cour d’appel, chargé de l’enquête, s’est mis aussitôt à l’œuvre.

    Dans la journée même il a décrété plusieurs dizaines d’arrestations, parmi les instigateurs présumés de la sanglante manifestation de la place du Parlement.

    Les personnes arrêtées étaient jusqu'à hier midi au nombre de 60.

    Le gouvernement a prévu l’organisation de milices civiles destinées à coopérer avec les forces de la gendarmerie et de la police pour réprimer toute manifestation susceptible de porter atteinte au respect des lois et à la sécurité de l’Etat.


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  • 28 avril 1944 : Les incidents sanglants devant le Parlement :

    Des incidents sanglants, provoqués par des agitateurs intéressés de troubler l’ordre public, se sont produits hier, à 15h30, sur la place du Parlement, à l’arrivée du cortège du nouveau député Youssef bey Karam. L’ordre a été rétabli par l’intervention de la police et de la gendarmerie, qui ont rapidement refoulé les manifestants. La séance de la Chambre s’est ouverte aussitôt. M. Riad el-Solh, président du Conseil, a pris la parole pour stigmatiser les perturbateurs de l’ordre qui profitent de toutes les occasions pour attaquer l’indépendance nationale.

    La Chambre, à l’unanimité, a accordé sa confiance au chef du gouvernement, l’appuyant dans sa résolution d’infliger aux agitateurs un châtiment exemplaire.

    On a eu à déplorer un certain nombre de tués et de blessés. La force publique a la situation en mains et toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer le maintien du calme et de l’ordre.


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  • 1er mai 1937 : L’organisation de l’armée libanaise :

    Le ministère de la Défense nationale vient de se mettre d’accord avec les experts militaires français sur la constitution des premiers noyaux de l’armée libanaise comme suit :

    Les autorités militaires françaises livreront aux autorités libanaises les casernes actuellement occupées par les formations de chasseurs libanais.

    Les chasseurs libanais deviennent le noyau principal de l’armée libanaise. Celle-ci sera commandée par un état-major mixte présidé provisoirement par un colonel et plus tard par un général.

    L’armée libanaise comprendra les armes suivantes : infanterie, cavalerie, artillerie, train.

    L’infanterie sera distribuée entre les garnisons suivantes : Baalbek, Beyrouth, Tripoli et Marjeyoun. Les groupes d’artillerie seront fixés à Marjeyoun et Saida.


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  • 2 mars 1927 : Le désarmement au Grand-Liban :

    Le ministre plénipotentiaire, haut-commissaire par intérim de la République française auprès des Etats de Syrie, du Liban, des Alaouites et du Djebel Druze, vient de prendre un arrêté numéro 780 relatif au désarmement des populations libanaises. Les opérations commenceront à Marjeyoun. Voici le texte de cet arrêté :

    « Article premier : le désarmement du caza de Marjeyoun aura lieu dès que les circonstances le permettront.

    Article II : le commandant du secteur militaire de Marjeyoun procèdera à cette opération en accord avec les autorités civiles locales et mandataires. Il se conformera aux prescriptions de l’arrêté 736 et annexes sur le port et la détention des armes.

    Article III : les perquisitions nécessaires auront toujours lieu dans la forme légale et seront confiées uniquement par l’autorité militaire à la gendarmerie locale.

    Article IV : en cas de résistance passive des habitants d’une localité, un certain nombre de ces derniers pourront être détenus jusqu'à exécution des injonctions de l’autorité militaire.

    En outre, une somme pourra être imposée par l’autorité militaire à titre de caution collective aux habitants responsables.

    Ce cautionnement sera restitué en totalité ou en partie dès livraison des armes, soit transformé en tout ou partie en amende.

    Dans ce dernier cas, l’autorité militaire devra toujours obtenir l’agrément préalable du délégué du haut-commissaire ou de son représentant et la décision fera l’objet d’une homologation régulière du délégué.

    Article V : les déclarations volontairement incomplètes ou fausses des autorités locales faites sciemment pour faire échouer le désarmement seront punies, comme complices, des peines prévues dans l’article 8 de l’arrêté 736, sur le port et la détention des armes ».


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